vendredi 9 juillet 2021

SOS stop covid et stigmatisation !
L'action réalisée à Mbanza Ngungu en RDC

SOS stop covid et stigmatisation !
L'action réalisée à Mbanza Ngungu en RDC

"Au Congo ,dès les premiers symptômes, les personnes infectées boivent une tisane d’une variété d'artemisia, en second recours c’est l’hydrochloroquine et en troisième un antibiotique spécial." rapporte Els Kazadi (fondatrice de l’École Lisanga ) récemment revenue en Suisse. "Et ils ont très peu de morts!"

Selon d'autres sources, si l'infection au covid est nettement moins mortelle en Afrique qu'en Europe, ce serait en raison de la jeunesse de la population.

Joël Kuvuna Mbongi est docteur en théologie, auteur d'une thèse sur le rôle socio-politique des Églises dans un contexte de crise, un thème des plus délicats, également superviseur et formateur CPT. Il a conçu un projet d'aide à une population touchée par la pandémie de covid qui a suscité un grand intérêt de l'association Projet-CPT-Congo et d'INTERACTION, une oeuvre d'appui à la coopération et au développement, qui a décidé de prendre la majeure partie des frais à sa charge.

Nous avons demandé à Joël Kuvuna de nous présenter le déroulement de cette action. Il le fait dans la vidéo qui suit, elle dure 22 minutes.

Le projet SOS covid et stigmatisation à Mbanza Ngungu présenté en vidéo sur youtube, cliquer ici

Le projet SOS covid et stigmatisation à Mbanza Ngungu présenté en vidéo à télécharger pour une projection à l'aide d'un beamer, par exemple, cliquer ici

Quelques images pour illustrer la distribution:(cliquer sur une vignette)
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Bibliodrame
Unité créative
Expérimenter la 'bonne distance'
Apprivoiser l’accompagnement par des jeux de rôle
Bylord, superviseur conduit une analyse de Verbatim
Benoît supervise une prédication
Marc Jeannerat
pour le comité de l'association

samedi 12 octobre 2019

RAPPORT FINAL DE LA SESSION CPT-BUNIA

FORMATION PASTORALE A L’ECOUTE ET A LA COMMUNICATION (FPEC)

STAGE EN EDUCATION PASTORALE CLINIQUE (CPT)

RAPPORT FINAL DE LA SESSION CPT-BUNIA 2019


INTRODUCTION

Une Session CPT pas comme les autres ! La main du Seigneur a été très manifeste durant toute la période de formation très mouvementée. Les chansons journalières de la ville de Bunia étaient « Ebola ! Assaillants ! Tueries ! Déplacés des guerres ! Kidnappings ! Maisons incendiées ! Vaches pillées ! Hausse des prix ! Rareté des denrées alimentaires ! Routes impraticables ! Insécurité aux banlieues de Bunia ».

Ces chansons causaient souvent diverses émotions et divers sentiments au sein de la population y compris nous participants à la formation CPT. Les résonances en étaient également multiples : « Prions, intercédons et recherchons la délivrance auprès de l’Eternel Dieu ! Adorons et implorons grâce et miséricorde de l’Eternel ! Complicité des Nationaux ! Humanitaires au secours ! Voilà donc l’expression de la vie intenable et indésirable de la population congolaise à travers ces chansons et ces résonances. C’est au sein de cette population que la Session CPT a eu lieu à Bunia.

Le message du Rév. Président de l’Eglise du Christ au Congo au culte d’ouverture de cette Session en dit plus aux cœurs : « …Les chrétiens se sont laissés influencer par le monde au lieu qu’eux influencent le monde… » La Parole de Dieu selon laquelle « Tout concourt au bien des ceux qui aiment Dieu » est donc vraie pour cette formation. Car la Session vient de se terminer ce 07 Septembre 2019 sans un incident malheureux parmi les participants, à part quelques cas des maladies dus au surmenage. Le Formateur Tsongo rédige le rapport final des finances tout en étant malade !

CINQ SEMAINES DE COURS

Débutée le 1er Août, la formation s’est clôturée samedi 07 Septembre 2019 sous les applaudissements et satisfaction des tous : Autorités ecclésiastiques, politico-administratives et Institutionnelles qui ont recommandé leurs candidats à cette formation. Organisée et présidée par l’Eglise du Christ au Congo Ituri, la cérémonie de clôture a eu lieu à l’Amphithéâtre de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Nyankunde à Bunia. La réception du Spécimen du Certificat à remettre aux Stagiaires en attendant les originaux a été un grand soulagement, bien qu’il n’ait pas été scellé.

La Session a été animée par Samuel ALUTA K., Superviseur-Formateur accrédité et coanimée par KASEREKA Tsongo, Superviseur-Formateur accrédité et Adriko IRUMU, Superviseur en formation. Tsongo qui était chargé principalement de la logistique, a aidé à la coanimation parce que Bylord ILANGA avait subi une intervention chirurgicale à l’hôpital. Il y avait onze Stagiaires, un Secrétaire et cinq personnes à la cuisine. Les deux Orateurs extérieurs invités ont été empêchés par d’autres travaux et les trois Formateurs ont dû remplir ce vide avec trois exposés :

  1. « Le bain de la supervision individuelle en pastorale clinique. Expérience de Samuel, de 2017 à 2018» par Samuel
  2. « La communication non violente » par Adriko
  3. « Comment être Formateur-Facilitateur » par Tsongo

Les Formateurs ont été surpris de l’intérêt que les Stagiaires ont manifesté face à ces exposés inattendus en réclamant les textes des ceux-ci pour leurs ministères.

Les Stagiaires ont aussi souhaité qu’une Session pareille soit organisée, si possible, une fois l’an dans une des quatre Provinces issues de la grande Province Orientale, à savoir ITURI, HAUT-UELE, BAS-UELE et la TSHOPO, d’une part, et d’autre part, ils ont regretté le coût de transport pour Kinshasa à ceux qui seront admis au cours de Méthodologie. Ils ont regretté de n’avoir pas eu les enseignements sur la médecine naturelle ou traditionnelle qu’un Chef des Travaux leur avait promis le soir du jour de la clôture. Ceci montre combien nos Stagiaires ont été captivés par leur formation et ont envie de continuer cette formation.

Parmi les Stagiaires, il y en a qui peuvent poursuivre le processus entier s’ils en expriment le besoin, même parmi les quatre femmes. Il y a une qui a presque les mêmes compétences scientifiques, spirituelles et pastorales que Perpétue de Kinshasa et Faila de Goma.

VISITES D’AU REVOIR AUX TROIS HOPITAUX RETENUS POUR LE STAGE

Les Stagiaires ainsi que les malades sont très émus de leur séparation après avoir créé un climat serein et confiant d’accompagnement pendant cinq semaines. Les Stagiaires sont frappés de l’amour, de la confiance et du soulagement que les malades et le corps soignant leur témoignent ce jour plus qu’aux jours précédents :

  • Une malade dit : « Vous nous coupez le souffle Aumôniers ! »
  • Un infirmier dit : « Vous avez changé l’atmosphère de l’hôpital avec vos trois visites par semaine. Nous avons senti la présence de Dieu dans notre travail ! Pourquoi ne pas avoir une équipe permanente d’Aumôniers qui sillonnent les hôpitaux avec cette manière d’être à côté des malades pour nous épauler ? »
  • Une garde malade déclare : « De quelle Eglise appartenez-vous ? A Bunia, on n’a jamais vu des pasteurs qui s’occupent, avec un si grand amour, des malades mourants à travers leurs gardes malades ! »
  • Deux Stagiaires (Lt Colonel et une Aumônière) disent chacun : «J’ai pleuré de voir mes malades pleurer quand je leur disais au revoir ! »

Le travail à l’hôpital crée une famille des enfants de Dieu dans la souffrance partagée !

FINANCES DE LA SESSION

Comme dit plus haut, cette session a été exceptionnelle mais très bénie. Elle a soufferte de retards dans le transfert des fonds indépendamment de la bonne volonté de la famille CPT et des ses Donateurs. Cela a causé des changements des dates de la Session (Début le 1er Août au lieu du 26 Juillet 2019), et aussi de la compression de l’horaire des cours (De 8h30’ à 21h30’ au lieu de 8h30’ à 18h30’). La formation des deux Formateurs (Tsongo et Samuel) à l’Université Shalom de Bunia (Formation des Facilitateurs) étant renvoyée à une date ultérieure, la 5è semaine a été reprise en compte. Ce qui a permis d’aller du 1er Août au 07 Septembre 2019 (38 jours de cours). La gestion des fonds ressort clairement et fidèlement dans le rapport financier de Logisticien Tsongo.

CONCLUSION

Très sincèrement nous remercions Dieu qui a pourvu au besoin humain, matériel et financier de cette Session CPT-Bunia 2019 et qui a permis que chaque Stagiaire soit maintenant chez lui. Notre reconnaissance s’adresse aussi aux Serviteurs de Dieu qui soutiennent le CPT/RDC par leurs finances, au Comité de Référence et au Bureau Permanent pour l’organisation et l’encadrement des trois Sessions CPT-2019 dont la nôtre.

Nous sollicitons vos prières pour l’insécurité à l’EST de la RDC et la suppression de la maladie due au Virus Ebola. Aussi vos prières nous sont nécessaires pour les Formateurs qui ont travaillé sur le rapport final de la Session après la clôture, pour la santé de Samuel qui nécessite un examen au scanner à Goma ou à Kampala et leur retour avec Adriko à Kisangani, car la route Bunia-Kisangani est devenue un calvaire pour le moment (au moins une semaine dans des conditions inhumaines de marche) ! Nous prions pour que Tsongo reçoive la 3è tranche pour terminer le reste de dettes de la Session CPT-BUNIA 2019. Car les trois Formateurs ne peuvent pas quitter Bunia avec ces dettes sur le dos de Tsongo seul

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Fait à Bunia, le 18/09/2019

Adriko IRUMU

KASEREKA Tsongo

Samuel K. ALUTA

Les personnes qui souhaitent rencontrer les porteurs de ce projet sont invitées à prendre contact

vendredi 30 août 2019

ECHO No2 DU CPT BUNIA 2019

ECHO No2 DU CPT BUNIA 2019


INTRODUCTION

La famille CPT-Bunia a reçu avec jubilation les feedback du Bureau Permanent et du Comité de Référence sur son ECHO No 1.

En fait l’ISTM qui héberge le CPT est à Bunia au bord de la Route Nationale No 4 avec une clôture très sécurisée par un corps de garde permanent. L’air y est toujours frais et reposant. Cependant, on déplore chaque jour des tueries perpétrées aux banlieues de la ville de Bunia, surtout à DJUGU (±80 Km de Bunia).

Sur la route Bunia-Kasenyi (± 52 Km de Bunia), il ya deux jours, des assaillants viennent d’attaquer un motard transportant deux passagers et ont abattu deux personnes dont le motard et blessé gravement la troisième personne (Entre Bogoro, ± 25 km de Bunia et Kasenyi 52 km de Bunia). Raison pour la quelle notre sortie n’a pas eu lieu à Kasenyi.

FORMATEURS.

Conscients de leur responsabilité sur les onze Aumôniers-Stagiaires, les formateurs Tsongo KASEREKA, Adriko IRUMU et Samuel ALUTA K. sont suffisamment motivés par les applications des ces onze disciples de Jésus-Christ. Malgré l’insécurité aux banlieues de la ville de Bunia qui cause l’afflux des déplacés et la montée des prix sur le marché, les animateurs comptent sur le soutien de la main puissante de Dieu et les prières de la grande famille CPT. L’adoption unanime de la 5e semaine a fait regagner le souffle qui tendait à être étouffé par l’horaire comprimé à quatre semaines de formation.

STAGIAIRES

Ce sont les onze disciples de Jésus-Christ issus de différentes institutions. On y compte un Aumônier militaire (Lieutenant Colonel de la PNC), trois Aumôniers scolaires, deux infirmiers, deux Aumôniers universitaires, un Inspecteur de l’EPSP, qui est aussi Evangéliste, une Aumônière de la Fédération des Femmes Chrétiennes et une conseillère du Centre de Résolution des Conflits.

Parmi eux, il y a quatre femmes à niveau acceptable de compréhension et d’expression française mais aussi de réflexion personnelle et collective. Tous les onze font des progrès non négligeables en termes de compréhension de la matière s’agissant d’exprimer leurs expériences pendant la conversation avec les malades. Ils expriment beaucoup plus précisément les émotions et sentiments qui les habitent et les traversent pendant l’écoute à l’hôpital.

Ex : Une stagiaire me dit : « Superviseur, ne serait-il pas possible que la CPT laisse une ouverture d’introduire une prière ou une orientation dans la conversation, si l’on constate pendant l’entretien que le patient a besoin du salut ? »

La réponse, en attendant l’analyse de l’unité thématique appropriée (Accompagnement pastoral et prière), était que le CPT laisse toujours cette ouverture à condition de faire accoucher cette prière ou cette orientation en suscitant par des questions de dialogue le besoin de prière au lieu de l’imposer au malade.

SORTIE RECREATIVE

Elle a eu lieu à l’Hôpital Générale de Référence du Centre Médical Evangélique (CME) de Nyankunde à ±50km de Bunia sur la Route Nationale No4 vers Kisangani. La visite et l’observation de ce grand Hôpital protestant de l’ex. Province Orientale ont accouché des faits importants ci-dessous :

1. L’Aumônerie du CME est totalement intégrée dans l’hôpital :
  • L’Aumônier en Chef siège aux organes de décision de l’hôpital Ex : Assemblée Générale qui est l’organe suprême
  • L’Aumônerie (Son personnel + Ses activités) est budgétisée à l’hôpital comme tous les autres services ou départements : Trois Aumôniers payés et activités financées
  • Les offrandes des tous les cultes sont versées à la caisse centrale de l’hôpital.
  • Le personnel du CME est membre effectif et actif de l’Aumônerie
    Ex. : a) Certains figurent sur le programme des cultes et d’autres assurent le diaconat de l’aumônerie, etc.
    b) Tout le personnel a acheté des chaises pour réhabiliter la grande chapelle de l’hôpital à Nyankunde et a construit une chapelle à l’Extension de Bunia au Quartier Hoho.
  • Le ¾ du temps de travail des Aumôniers se passe aux pieds des lits des malades
  • Le dépôt des vivres amenés par les fidèles ou les gens de bonne volonté à l’aumônerie sert à satisfaire les besoins des malades. Un document de gestion des stocks est tenu par l’aumônerie. On y trouve les entrées et les sorties des stocks bien quantifiées.
  • Les activités d’ordre social de l’hôpital sont la responsabilité de l’aumônerie Ex : Assistance sociale : mariages, deuils, fêtes (Collation des grades académiques, Noël, Nouvel an…), etc.
  • Le personnel signe un contrat de soutenir l’œuvre du Seigneur à travers l’aumônerie de l’hôpital.
2. Les moments forts de la visite de l’Hôpital :
  1. Le Départ de Bunia à Bus de l’ISTM :
    • Tout le monde est curieux d’aller voir le CME qui a été détruit par les Ougandais et les Rwandais, et qui est en pleine réhabilitation.
    • Tout le monde est intéressé à la vente des pigeons verts rares à la savane.
    • Il y a engouement à l’achat de pigeons verts et des mangues qui sont rares à Bunia.
  2. Arrivée à Nyankunde (CME-Hôpital)
    • Il y a convivialité de l’accueil par le Directeur d’Internat de l’IEM Nyankunde
    • Il conduit l’équipe des Aumôniers dans différents Bureaux de départements et pavillons de l’hôpital
    • Il y a rencontres avec les Médecins et Administrateurs de différents services de l’hôpital : Tous sont curieux et étonnés de voir des Aumôniers (Pasteurs) en blouses blanches des infirmiers.
    • Visite de l’Aumônerie de l’hôpital :
    • Présentation et prière à la chapelle par Samuel
    • Explication de l’organisation, de fonctionnement et de documents tenus par les aumôniers. Activités principales sont :
      1. Prière matinale de tout le personnel avec des Médecins et Administrateurs comme animateurs des cultes à côté des Aumôniers.
      2. Accompagnement aux pieds des lits des malades
      3. Accompagnement au Bureau de l’Aumônerie des malades convalescents et ambulatoires
  3. 2.3. Les Visites de l’ISTM et de l’ISPASC
    • Nostalgie de voir les panneaux où étaient inscrits « Institut Supérieur des Techniques Médicales » (ISTM) et « Institut Supérieur Panafricain de Santé Communautaire » (ISPASC).
    • Des larmes tombent des yeux, les têtes sont baissées et hochées en face des vestiges des bâtiments autrefois très jolis et équipés. Quel crime des Ougandais, Rwandais et certains Congolais aux Congolais que nous sommes !
  4. 2.4. Visite aux installations de la piste d’Avion MAF
    • Arrêt à la barrière d’entrée :
      • La garde d’entrée fait des va et vient pour négocier l’accès aux installations par de la maladie à virus Ebola et surtout parce que la visite n’a pas été annoncée d’avance.
      • Les stagiaires et les formateurs sont défaits et frustrés, prêts à rebrousser chemin. Mais les responssables autorisent l’entrée par amour.
    • Obtention d’accès :
      • Les cœurs sont détruits et plus de saveurs pour découvrir les installations et la piste d’aviation et voir aussi un avion de MAF. Malheureusement, il y a aucun avion certain regrettant cela.
      • Pendant qu’on découvrait l’aérodrome, un petit porteur de MAF arrive et les cœurs sont angoisses et spontanément de cris d’allégeasse en accueillant l’avion qui venait de BURASI sur la rivière SIMILIKI en face de l’Ouganda voisin, conduit par le pilot seul sans passage.
      • A la sortie de l’enclos de la piste, il y a des jouissances avec les gens de la MAF (Missionnaire juifs et Congolais) ; il y a la prise des photos souvenir a la demande des responsables MAF ; il y a enfin négociation de transport de Samuel ALUTA K. pour l’examen médical spécial au scanneur a GOMA.
  5. 2.5. Fin de la visite de l’hôpital :
    • Joie de découvrir le CME Nyankunde dont on parle beaucoup de sa réputation, sa destruction méchante et sa réhabilitation.
    • Prise d’un repas de communion fraternelle à la chapelle.
    • Prise des photos souvenir : d’ensemble, des petits groupes et individuelles.
    • Le Médecin Directeur de l’Hôpital de Nyankunde réclame que l’on reprogramme cette visite des Aumôniers à Nyankunde.
CONCLUSION

La 2e et la 3e semaine connaissent du progrès considérables des stagiaires en matière d’écoute et de la communication lors de leurs expériences aux pieds de lits des malades. Ils sont face à face aux souffrances des malades mais aussi aux souffrances des multitudes de déplacés des guerres qui inondent l’Hôpital General de Référence de Bunia en particulier et la ville de Bunia en général. Ils compatissent avec eux en les assistant, tant soit peu, financièrement et en donnant du sang aux animiques.

L’Hôpital General de Référence de Nyakunde (CME) a constitué et constitue encore pour les stagiaires et les formateurs un modèle concret et pratique avec une aumônerie entièrement intégrée à l’hôpital. Il est souhaitable que tous les Superviseurs-Formateurs visitent ce modèle d’hôpital pour vivre réellement « L’Aumônerie de l’Hôpital »

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Les formateurs et les stagiaires lancent un cri d’alarme a toute personne de bonne volonté de courir au secours de cet hôpital détruit par les rebelles ougandais et Rwandais et qui est a sa réhabilitation progressive.

La formation à la session de CPT-BUNIA 2019 cour le risque de ne pas achever le programme a cause de la 2e tranche qui tarde et pousse le logisticien à contracter des dettes pour la restauration et le transport pour les visites a l’hôpital. L’ISTM réclame aussi le reste de loyer avant la clôture qui pointe à l’horizon. L’hiérarchie du CPT-BUNIA est donc sensibilisée en cette matière et a sa responsabilité.



Samuel ALUTA K.


Les personnes qui souhaitent rencontrer les porteurs de ce projet sont invitées à prendre contact

dimanche 25 août 2019

Les rideaux sont tombés sur le cours de CPT Goma session 2019.

Avant de boucler la boucle, le Dr William BONANE, program manager de Heal Africa, nous a entretenu sur les violences liées au genre.
Avec cette activité théorique, la session de formation est arrivée à sa fin malgré la peur de la maladie à virus Ebola. Enfin, c’est dans la grande joie que les participants ont voulu remercier notre Dieu, le Seigneur et maitre des circonstances et de temps pour sa protection pendant tout ce temps. Une soirée festive a été organisée à Buhimba la veille de la cérémonie de clôture. Soirée agrémentée par les stagiaires qui ont aussi remis des cadeaux a leurs formateurs en signe de gratitude. Enfin est arrivée le jour de la clôture. Elle a eu lieu à Heal Africa en ville. Après la cérémonie de prière et mots de circonstance des stagiaires, du Dr LUSY, fondateur de Heal Africa et du professeur Honoré BUNDUKI, recteur de l’Université Chrétienne Bilingue du Congo, les attestations ont été remises aux aumôniers formés par le trio Dr LUSY, professeur Honoré BUNDUKI et l’abbé Cyrille IKOMBA. Après tout, une explosion de joie et la fête à commencé. Pour l'équipe, Cyrille IKOMBA(responsable du cours).